Un vieil article (certes) mais intéressant
Les élèves de prépa sont-ils à plaindre ?
Extrait :
Claire-Marine François-Poncet, psychologue au groupe HEC et l'une des premières à sensibiliser l'opinion sur ces « cracks qui craquent», fait aujourd'hui le bilan sur les élèves les plus exposés. « Il y a d'une part ceux qui sont entrés dans le système avec une revanche à prendre, la rage de réussir. Ils sont dans le système de compétition, avec souvent une dimension transgénérationnelle. Ceux-là peuvent craquer, quand ils s'aperçoivent qu'ils ont été pris dans un destin familial qui n'était pas le leur. Et puis, il y a les surprotégés, les plus fragiles, qui ont toujours été des enfants et qui, à leur arrivée en grande école, vont tomber de haut, être un peu perdus, se demander tout à coup qui ils sont.»
Les mentalités néanmoins sont en train d'évoluer : « Les équipes pédagogiques coopèrent davantage, dit-elle. Ceux qui changent le moins, ce sont les profs, qui par une sorte d'identification à l'agresseur ont tendance à reproduire sur leurs élèves ce qu'ils ont subi.» Mais de plus en plus de chefs d'établissement prennent en compte le bien-être de leurs élèves, favorisent leur ouverture aux autres et au monde.
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Les élèves de prépa sont-ils à plaindre ?
Si la plupart des élèves de prépa vont bien, il ne faut pas négliger ceux, peut-être plus fragiles, pour qui cette voie royale est source de mal-être, voire de déprime